À la fin de l’année 2020, les entreprises envisageaient d’aborder la nouvelle année par le recrutement d’effectifs supplémentaires et plus précisément de cadres.
Malheureusement, au premier trimestre 2021, le recrutement de cadres n’a pas réellement été flamboyant provoquant la chute du nombre d’offres publiées à hauteur de 17%.
Ce n’est qu’à l’arrivée du deuxième trimestre que les entreprises ont pu observer une évolution positive dans le recrutement. Ces trois mois ont marquéune augmentation de 14% de recrutement de cadres, ce qui représente 2 points de plus qu’au trimestre précédent.
Malgré une nouvelle vague épidémique, il semblerait que le recrutement des cadres soit exempté par les effets de la crise. En effet, il réside un espoir dans l’émergence des locomotives, un ensemble de secteurs qui parviennent à conserver leur niveau d’avant-crise. Les secteurs comme les services à la personne, la santé, l’informatique, l’ingénierie ou encore la recherche sont depuis début 2021 des secteurs d’activités où l’embauche est croissante.
Avec 321 000 emplois supplémentaires en 2021, le marché de l’emploi reprend fortement. La fin du couvre-feu, le retour en présentiel et la réouverture des commerces et restaurants seraient les raisons de la relance du marché du travail.
Malgré tout, certains secteurs peinent à croire qu’ils parviendront à trouver la personne idéale. Pourtant, la période est propice, la crise a favorisé l’arrivée des jeunes diplômés sur le marché, ils sont plus de 210 000 à avoir rejoint le monde du travail.
Une affluence de candidats qui, bien que motivés, se heurtent à des entreprises dont les aspirations sont trop peu réalistes. En effet, les critères de recrutement manquent de cohérence face au niveau des candidats. Les attentes sont trop élevées, ce qui rend le recrutement difficile, voire impossible.
Toutefois, ce contexte est favorable aux cadres déjà en poste ils apparaissent comme ceux qui tirent leur épingle du jeu contrairement aux cadres plus mûres dont 56% ont fait le choix de miser sur la réorientation professionnelle.
Ces personnes désireuses d'accroître leurs compétences et de se rendre plus attractives sur le marché du travail, font le choix de changer de carrière et favorisent le succès des organismes de formation.
Le premier trimestre ayant enregistré des résultats très peu convaincants, les résultats du 2ème et 3ème ont relancé l’optimisme sur le marché. En effet, avec la reprise d’activité, l'INSEE prévoit une stabilité du taux de chômage d’ici la fin de l’année, passant ainsi de 8,1% à 8,2%.